Les ALBUMS, Les chants, Mendo zé Gervais

‘Le Char des Dieux’ (paroles)


Le Char des dieux

 

J’ai vu ! J’ai vu le feu torride ;

Jaillir des entrailles de la terre.

J’ai vu !J’ai vu la pierre liquide ;

Sortir de la bouche du cratère : formidable !

J’ai vu ! J’ai vu le Mont rougir ;

Et vomir et des gaz et des pierres !

J’ai vu le ruisseau de lave surgir ;

Et offrir un spectacle des plus austères.

(R*** : Le char des dieux en furie, s’est mis soudain

Aux cris de ses fils dans le souci et le chagrin,

Dieu a réagi et étendu la main).

 

Imaginez une énorme chenille rampante

Se déployant tel une hydre à ressorts.

Considérez des pierres incandescentes

Se déplaçant comme un géant dinosaure ;

 

C’est ce que j’ai vu !

 

Supposez des mottes de pierres rouges feu ;

Se détachant les unes après les autres

Et dévorant tout sur leur passage hideux ;

Tel quelque monstre au volumineux ventre.

 

C’est ce que j’ai vu !

 

R***

 

Croyez que, malgré les dégâts patents,

Le Seigneur ait des vies humaines épargné ;

Car simplement la lave a perdu de son allant ;

Et l’Océan voulant l’engloutir a été frustré.

C’est ce que j’ai vu !

Et la géhenne… où ne s’éteint pas le feu ;

Et le Purgatoire…un passage par le feu

Et la Pent’côte… et ses langues de feu

Et le Buisson,…Dieu manifesté par le feu

Et la Parousie, dévorante par le feu ;

Ont envahi mon esprit langoureux.

Alors j’ai dit : Dieu nous sauve !

Les chants

Je m’en vais (version duo)


 

Mes Frères, je m’en vais. Je ferme les yeux à la vie d’ici bas.

Mes amis, je m’en suis allé au royaume aimé.
J’ouvre les yeux à la lumière qui jamais ne s’en va.

Hier, j’étais pour vous un père, un frère, une mère, une soeur, un ami, une connaissance, un illustre inconnu, un incompris.

Nombreux vous êtes venus m’accompagner en bout de piste.
Tristes vous êtes venus me voir inscrit sur l’incommensurable liste.

Demain, vous ne me reverrez plus, nos liens terrestres aujourd’hui sombrent dans le désastre.
Il va falloir vous accommoder de l’astre de mon absence, en attendant qu’un jour, nous nous retrouvions au céleste banquet.

Voici venu le temps des comptes

Si je vous ai offensé, pardonnez-moi comme je vous pardonne: c’est cela qui compte.
Si je ne vous ai pas aimé, aimez-moi comme je vous aime: c’est cela qui compte.
Si je vous dois une dette, effacez la mienne comme j’efface la vôtre: c’est cela qui compte.
Si je vous ai frustré, émancipez-vous comme je m’épanouis en recevant la céleste lumière: c’est cela qui compte.
Si vous doutiez, croyez en Dieu comme je suis convoqué à la Céleste Félicité : c’est cela qui compte.

Ne me pleurez pas, priez pour que le Père me donne le royaume promis à ceux qui l’ont cherché : c’est cela qui compte.

Je veux entrer dans la joie de Jésus, je désire être son élu. Souvenez-vous de moi, de ce que j’ai été, de ce que j’ai fait.

Restez unis dans l’amour du Dieu vivant, le Seigneur des morts et des vivants, le Médiateur d’une Alliance Nouvelle, le Fils de Marie et du Dieu Éternel  le Bien-aimé du Père en qui tous se réconcilient, dans l’esprit de sainteté, je prierai pour vous.

Solistes : Claudine NNOMO ONANA, François NNANG

Auteur compositeur : Pr. Gervais MENDO ZE